Back2Car élargit son offre avant de se lancer vers les particuliers
Alliance Automotive Group (AAG) accélère sur le terrain porteur du développement durable. Le groupement de distribution de pièces de rechange développe sa marque Back2Car pour en faire le fer de lance de sa politique RSE. Au-delà de cet engagement global, la gamme de pièces de réemploi Back2Car s’agrandit pour accueillir de nouvelles familles de produits.
Augmenter la production
Back2Car est née au sein d’AAG d’une stratégie globale de développement sur la pièce de réemploi. Le point de départ est l’obligation imposée aux ateliers de proposer à leurs clients une alternative à la pièce neuve en pièces d’occasion. A partir de cette évolution réglementaire, le groupement s’est lancé dans une stratégie d’acquisitions de centres de déconstruction agréés. L’objectif consistait à créer une filière structurée de pièces de réemploi, destinées aux distributeurs du groupe. Aujourd’hui, l’offre est constituée et toujours réservée aux trois enseignes d’AAG. « De nombreux concurrents aimeraient accéder à nos pièces » glisse malicieusement Luc Fournier, directeur technique et pièces de réemploi d’Alliance Automotive Groupe. Le groupe a mis sur pieds un modèle qu’il juge aujourd’hui solide. « Les fondations de la maison sont en place. Nous pouvons maintenant accueillir des cousins » ajoute Luc Fournier. Ces « cousins » devraient prendre la forme de quatre nouvelles entreprises de déconstruction, qui rejoindraient dans un proche avenir la galaxie AAG. De quoi augmenter la production de pièces d’occasion pour passer à la vitesse supérieure en s’attaquant directement aux particuliers.
Cibler les particuliers
La prochaine étape devrait donc prendre la forme d’un site internet marchand destiné aux particuliers. « Nous nous sommes attaqués aux professionnels dans un premier temps mais 50 % de ce marché est constitué d’une clientèle de particuliers » explique Luc Fournier. « Nous allons donc nous attaquer au marché des particuliers avec des moyens et des ambitions » poursuit-il. Pour le directeur, ce marché s’inscrit dans un mouvement global de la société vers un mode de consommation plus durable. « Ce n’est pas seulement une tendance mais une lame de fond qui s’est accélérée avec la crise sanitaire » souligne-t-il. Pour répondre à cette évolution, Back2Car va donc s’enrichir en volumes mais aussi en largeur de gamme. L’offre du groupe en moteurs et boîtes de vitesses en échange réparation rejoint donc la gamme Back2Car, avec 14 nouvelles références. Déjà capable de répondre à 70 % des demandes des clients, cette famille élargie doit satisfaire les besoins restants, en véhicules particuliers et utilitaires légers. Loin de se limiter à ces éléments mécaniques, Back2Car compte également sur ses étagères des injecteurs, des turbos et des calculateurs. Ces derniers devraient avoir un bel avenir puisqu’ils figurent parmi les pièces défectueuses les plus coûteuses à remplacer.
Poursuivre sur la carrosserie
L’un des domaines les plus importants en matière de pièces issues de l’économie circulaire reste la carrosserie. « Aujourd’hui, 75 % des experts poussent la pièce de réemploi dans le cadre des réparations sous assurance. Cependant, les chocs concernant souvent l’avant des véhicules, nous manquons parfois d’éléments comme les boucliers » constate Luc Fournier. Une carence à laquelle sont confrontés tous les acteurs de la pièce d’occasion. Pourtant, avec 77 % des véhicules entrants déconstruits dans ses centres, AAG a clairement fixé sa priorité. Cette stratégie a permis d’augmenter la production de pièces de réemploi de 256 % depuis la mise en place de cette stratégie.
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